Qasti Bistro
Restaurant libanais — Quartier Sainte Avoye (Paris)



À propos
Qasti, le bistrot libanais du chef étoilé Alan Geaam, est une adresse du Haut-Marais qui célèbre la cuisine de ses racines. Situé rue Saint-Martin, ce restaurant propose une interprétation contemporaine et généreuse des saveurs du Liban, avec des mezzes créatifs, des plats traditionnels revisités et des desserts authentiques. L'établissement offre une expérience gourmande où chaque plat raconte une histoire personnelle, dans un décor lumineux aux fresques bleues et au comptoir en cèdre. Le chef Alan Geaam, autodidacte passionné, transforme les classiques libanais avec une précision française, proposant des formules alléchantes à des prix raisonnables. Un brunch du dimanche et une carte qui change selon les saisons complètent cette adresse devenue incontournable pour les amateurs de cuisine levantine.
Mentions
Qasti (Paris 3) : Va voir Liban si j'y suis - Restos sur le Grill - Blog critique des restaurants de Paris indépendant !
Avec Mi-Kwabo, c'est l'adresse qui nourrit les réseaux sociaux ces derniers jours. Le nom du chef étoilé Alan Geaam attaché à une belle histoire franco-libanaise - la sienne - fait son petit effet. Qasti, un résultat réussi fait de découvertes et de gourmandises. Avec Tina, rendez-vous était pris dans cette nouvelle adresse ouverte la semaine dernière et qui était attendue par le petit monde des gastronomes parigots. Qasti, c'est le nouveau-né d'Alan Geaam qui veut ici assumer à 100% ses origines libanaises en revisitant les goûts de là-bas avec le savoir-faire d'ici. Une proposition assez nouvelle donc, normal qu'on soit intéressé (même si je n'ai jamais été fou de la gastronomie libanaise...)! En lieu et place du restaurant indien MG Road qui aura fait long feu, voilà donc cette nouvelle enseigne qui a tout refait à neuf. L'entrée en lambris, grandes vitrines laissant entrer la lumière, tout ça est bien élégant. La salle en longueur peut accueillir une trentaine de couverts, mais la fresque rappelant un peu la Palme de Matisse avec du bleu Majorelle à l'appuis de miroirs agrandit l'impression d'espace des lieux. Pourtant les tables demeurent proches les unes des autres. Je suis un peu en avance, alors je m'offre un verre de vouvray, Sec Arpents 2018 de Sébastien Brunet (8€). Très sec, vif et droit, bien agréable pour éveiller les papilles. Le temps de choisir son menu, un peu de focaccia à déguster avec de l'huile d'olive, du sumac, du zaatar ou du labneh. C'est ludique et bien bon comme amuse-bouche. Au déjeuner, le menu du jour, qui suit un semainier disponible sur le site web du restaurant, s'affiche à 28€. Sinon, c'est 42€ sans qu'aucun supplément ne vienne piéger ce tarif attractif. Pour ce prix, on a alors le droit à une entrée composée de Mezzes (végétarien, carné au poisson ou mixte), d'un plat principal aux doux accents libanais et enfin un assortiment de douceurs. C'est prometteur. Ha (*à la Denis Brogniart*) ! Tina manque de peu la chute : sa chaise a cassé net ! Pensez à éviter de faire glisser les meubles sur le sol avec des aspérités, manifestement le mobilier n'a pas été choisi pour sa robustesse ! Mezze Mixte Pour démarrer, la chaise remplacée fissa, voici donc une collection de petits plats dans le cadre de l'assortiment de mezzes mixtes du menu à 42€ : du houmous, des samossas à l'agneau et des langoustines marinées. Un petit festival qui se complète avec une jolie sélection de pain, aux graines de sésame blanc, au zaatar ou pita. Et c'est un sans faute : délicieux houmous gourmand avec les pignons torréfiés qui donnent de l'allure à cette purée de pois-chiche bien équilibrée avec son plein de parfums grâce à une belle huile d'olive. Les petits chaussons rouges aux allures d'empañadas, explosent toute leur saveur en bouche ! L'agneau resté tendre et juteux dégage de magnifiques arômes puissants, réhaussé en plus par des épices bien équilibrées. Ça envoie ! Enfin, la proposition iodée ne dénote pas sur cette partition aux goûts francs et poussés ! Les jolies bêtes qui surmontent des feuilles de vigne, sont parfumées, légèrement acidulées et délicieuses. Tina a choisi le menu du jour avec en démarrage ce Velouté potiron, Halloumi, orange. Dans une très belle vaisselle (j'aime de plus en plus ces arts de la table, et je trouve ça de plus en plus important!), une préparation plus simple et qui arrive un peu tiède. Mais c'est à nouveau la fête des épices et du soleil. Une bonne entrée. Pas de problème de température pour la suite grâce à ce poêlon brûlant. Le couvercle soulevé, des belles odeurs épicées s'échappent ! Ce Kharouf Mahchi et cocotte freekeh, c'est une invitation à taper dedans ! La viande d'agneau effilochée, ces pignons et amandes torréfiées, ce "blé vert" fumé, quelques petits légumes et un bouillon parfumé... autant de petits bonheurs gourmands qui s'allient bien ensemble. A côté une crème épicée et une salade aux graines de passion permettent d'alléger un peu ce plat canaille. Une très belle proposition qui se trouve vraiment aux confluences des cultures libanaises et françaises ! Tina continue son menu déjeuner avec un plat spectaculaire (surtout à ce prix-là!) : un revisite de Mougrabieh, dans un poêlon recouvert d'une belle pâte feuilletée qu'il faut découper pour découvrir une sorte de fregola, des épices, des pois chiches et du poulet. Gourmandise du diable ! Un bouillon de volaille délicieux est servi avec. Un beau et bon plat qui titille nos démons de la goinfrerie. Je plaide coupable ! Le chef Alan Geaam passe parmi les tables et on en profite pour lui poser quelques questions et il répond avec plaisir et sa passion se fait sentir. On perçoit combien Qasti tient à coeur à cet autodidacte ! Assortiment de douceurs Le menu à 42€ se termine par un "Assortiment de douceurs" en 4 parties : une glace achta (comme celle de Bachir), un mini-baklawa à la noix de cajou, une pépite croustillante au chocolat zaatar et enfin un petit pot caché dans un coffre en bois rempli de Mouhallabié avec pétales de rose confits. On ne peut que saluer la mise en scène au travers des différents supports. Ça change des glauques cafés gourmands sortis du congélateur qu'on trouve parfois souvent ! La glace s'avère onctueuse et riche, et subtilement parfumée. Elle flatte mes bas instincts régressifs éhontément. Le baklawa pour sa part manque un peu de parfum à mon goût. Et le côté "mini" ne convient pas forcément avec ce genre de pâtisseries qui sont synonymes de gourmandise (et d'hyperglycémie). Très correcte proposition chocolatée et croustillante, tout comme cette petite crème cuite à la fleur d'oranger qui brille par sa légèreté. Une somme ludique de bonnes petites choses. Pour le dessert du menu du jour, Tina hérite d'un Kenafeh présenté comme un "cheesecake" libanais au miel et à la fleur d'oranger. Un bon dessert pas trop compact et lourd. Pour le plat, j'ai choisi un vin déjà bien connu, la star (le plus connu...) des vins libanais : Château Kefraya, Les Bretèches 2018 à 7€. Un verre bien rempli et un vin bien fait qui s'accorde autant que faire se peut avec cette cuisine des épices. Le café pas mauvais et bien tourné facturé 3€ conclut ce très agréable déjeuner. 94€ pour nous deux, et chose peu coutumière, je me laisse inviter par Tina (Merci!). Ce Qasti m'a bien emballé avec sa proposition très personnelle et unique de la gastronomie libanaise, effaçant les mauvaises expériences de viandes trop cuites, sèches et assaisonnées avec des épices passées... Ici, on s'amuse dans un éventail de parfums puissants mais maîtrisés, avec des plats généreux et roboratifs, le tout à des tarifs qui tiennent la route. Du bon boulot ! Qasti Bistrot 205 Rue Saint-Martin 75003 Paris (métro Réaumur Sébastopol / Arts et métiers) Tel : 01 42 76 04 32 Ouvert tous les jours >>> QASTI RÉSERVATIONS Les +: _ cuisine aux accents libanais carrément gourmande et très parfumée _ des saveurs puissantes et parfois percutantes (ces langoustines....!) _ lieu et service conviviaux _ prix tenus _ carte des vins mi-libanaise mi-française, bien vue Les -: _ les chaises qui ne semblent pas d'une qualité folle (!) Menus Qasti Les points de détail de Qasti Serviette en tissus ✅ Changement de couverts à chaque service ✅ Nappe en tissus ❌ Bonne réception mobile ❌ WiFi gratuit ❌ Musique inutile en fond sonore ❌ Adapté pour les enfants bien élevés ✅ Volume sonore moyen 57dB Toilettes bien entretenues ✅ Même menu midi et soir (hors formule) ✅ Réservation possible ✅ Vin au verre goûté avant d'être servi ✅ Végétariens bienvenus (au moins 1 entrée et 1 plat) ✅ Plan d'accès au restaurant Qasti Paris 3 SI VOUS AVEZ AIMÉ QASTI, VOUS AIMEREZ :
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Qasti est le meilleur restaurant libanais de Paris
Alicia Dorey, Le mercredi 22 juillet 2020 Étoilé pour son restaurant gastronomique éponyme du 16e arrondissement, le chef Alan Geaam a ouvert en début d'année Qasti, à deux pas de Beaubourg. Cet élégant bistrot s'impose comme la meilleure table libanaise de la capitale. Le contexte : Déjeuner le jeudi 2 juillet 2020, deux convives. LE PITCH | QASTI, LE BISTROT LIBANAIS DU CHEF ÉTOILÉ ALAN GEAAM Lorsqu’on pense cuisine libanaise, viennent immédiatement à l’esprit des images de restaurants à la décoration kitsch, houmous pâlichon et taboulé à emporter. C’est l’un des paradoxes de cette gastronomie pourtant considérée comme l’une des plus raffinées au monde par ceux ayant eu la chance de s’aventurer au Proche-Orient. Si les restaurants israéliens sont devenus en quelques années la coqueluche des Parisiens, les Libanais sont encore à la traîne. Exception faite d’Alan Geaam. Arrivé en France sans un sou en poche en 1999, ce chef autodidacte a un parcours hors-norme. Aujourd’hui étoilé pour son restaurant gastronomique du 16e arrondissement, il réalise avec Qasti, qui signifie « mon histoire » en libanais, un rêve qu’il caressait depuis plusieurs années. Faire entrer la gastronomie libanaise dans la cour des grands et en finir avec l’image ringarde qu’elle véhicule encore trop souvent. Pourquoi maintenant ? Le chef explique. « Au fil des années, j’ai trouvé mon identité, et j’estime qu’il est aujourd’hui de mon devoir en tant que Français d’origine libanaise de prouver que l’on peut réaliser une cuisine libanaise de haut vol, qui suit le rythme des saisons », et surtout, « en finir avec les clichés ». Retrouvez notre article complet sur la table gastronomique du chef : le Restaurant Alan Geaam (19 rue Lauriston, Paris 16e). Chez Qasti, des plats issus de la tradition culinaire libanaise, délicatement retravaillés « à la française ». DANS L’ASSIETTE | DES CLASSIQUES DE LA CUISINE LIBANAISE REVISITÉS AVEC DÉLICATESSE Pour cette nouvelle adresse, Alan Geaam ne suit pas la recette qui a fait le succès de son restaurant gastronomique, à savoir une cuisine française ponctuée de clins d’œil à son pays d’origine. Ici, on ne trouve à la carte que des plats issus de la plus pure tradition culinaire libanaise, délicatement retravaillés « à la française » façon bistronomie : poulpe à la grenade, falafel à l’anguille fumée, houmous à l’agneau… Avant de passer aux plats, véritables madeleines de Proust pour tous les Libanais ayant pu goûter aux plats maisons de leurs grand-mères. Les connaisseurs apprécieront de pouvoir commander une authentique sayyadieh, cabillaud à la sauce au tahiné, oignons frits, riz caramélisé, amandes et… kumquats ! Et avec son frikkeh à l’agneau fondant, proposé en plat du jour, le chef touche au sommet de son art. On s’achemine ensuite doucement vers un assortiment de desserts, là encore retravaillés avec beaucoup de finesse : mouhalabieh (entremet à la fleur d’oranger) à la fraise, glace achta légèrement sucrée, présentés dans une boîte à secret imaginée par Julien Noray (ex-finaliste d'Objectif Top Chef et chef pâtissier du restaurant flagship du 16e), ou finalement une tartelette au citron meringuée, huile d’olive et zaatar. Cuissons parfaites, portions généreuses, saveurs travaillées, et toujours le petit détail qui fait toute la différence. Les réactions dans la salle depuis l’ouverture ? « Un grand enthousiasme. Je suis aujourd’hui un chef français qui cuisine libanais. Depuis que j’ai compris la philosophie de la cuisine française, je développe, j’adapte, je corrige, jusqu’à obtenir le parfait équilibre. » DANS LES VERRES | LEVANT NOS VERRES Si le Liban est un grand pays viticole malgré la petite superficie de son vignoble, il est souvent difficile de dépasser les quelques domaines phares qui exercent le monopole, notamment à l’export. On trouve donc ici les classiques Ksara et Kefraya, mais aussi d’autres domaines plus confidentiels de vins levantins, et quelques références françaises. L'alternative ? Commander un verre d’arak, anisette fraîche qui s’accorde parfaitement à la délicatesse des plats, des mezzés aux desserts. DANS LA SALLE | LUMIÈRE NATURELLE ET COULEURS DE MÉDITERRANÉE Alors que la plupart des bistrots libanais pèchent par une décoration des plus discutable, ici la salle est lumineuse, le mobilier en bois clair, les murs blancs recouverts d’une fresque de feuillage d’un bleu outremer. Sur la table, un grand soin a été apporté au choix de la vaisselle. Matières, formes, couleurs, tout a été pensé pour sublimer les différents plats. « L’ancienne génération de libanais est vraiment déstabilisée par cette présentation » s’amuse le chef. LES PRIX ? * 37€ le menu Qasti (un mezzé au choix, un plat et un assortisement de desserts) / 45€ pour le menu Dégustation à la Libanaise (3 mezzés au choix au lieu d'un) ; * À la carte, compter environ 55€ hors boissons : trio de mezzés 14-16€ ; plats 20-22€ ; desserts 9€. Bon à savoir ? Le dimanche, Qasti se met à l’heure du brunch, avec une formule à volonté de 12h à 16h. Il est aussi possible de commander la plupart des mezzés à emporter. CE QU’IL FAUT RETENIR / NOTRE AVIS Comme il l’avait déjà prouvé rue Lauriston, mais dans un registre bistronomique cette fois, Alan Geaam parvient à allier le meilleur de deux cultures culinaires : les plats traditionnels du Liban d'un côté, la technique et la précision de la cuisine française de l'autre. Avec Qasti, il célèbre toute la diversité et la subtilité des saveurs libanaises et signe l'une des ouvertures de restaurant les plus enthousiasmantes de l'année à Paris. Pour le chef qui souhaite encourager les jeunes chefs à redorer le blason d’une gastronomie dont l’excellence « ne pourra passer que par un retour aux sources », le pari est réussi. QASTI PAR ALAN GEAAM 205 Rue Saint-Martin, Paris 3e Horaires Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 22h30, et les dimanches de 12h à 16h. Contact Tél : +33(0)1 42 76 04 32 Email : reservation@qasti.fr Informations et réservation en ligne sur le site Web de Qasti Nous recommandons aussi 72 heures à... 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Qasti - Restaurant - Paris
12.5/20 Table Gourmande C’est le prince de la cuisine libanaise à Paris. Alan Geaam raconte son pays avec autant de passion que d’expérience, déclinant la cuisine du Levant avec un savoir-faire et une énergie qu’on ne manque jamais de redécouvrir. Sa maison de la rue Saint-Martin est un rendez-vous toujours aussi chaleureux à vivre : houmous, baba ganoush, labneh, moussaka aux aubergines, feuilles de vigne farcies au riz, halloumi grillé, rouleaux de shawarma poulet aux épices, falafels, brochettes de kefta, viande d’agneau confite et blé vert fumé aux épices… Prix raisonnables. LIRE LA SUITE... LIRE MOINS...
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