Harry's New York Bar
Bar — Gaillon (Paris)



À propos
Reconnu par Timeout avec une note remarquable, le Harry's New York Bar est une institution légendaire de cocktails parisienne fondée en 1911, célèbre pour avoir inventé des cocktails classiques comme le Bloody Mary et avoir accueilli de nombreuses célébrités, notamment Hemingway et Coco Chanel. Ce bar historique, originellement transporté morceau par morceau de Manhattan, offre une atmosphère vintage unique avec près de 300 références de whisky et un riche héritage de la culture des expatriés américains à Paris.
Mentions
Harry's Bar, le temple américain des soirées parisiennes | Les Echos
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Harry's Bar, l'Amérique dans son jus
Le bloody mary y a été inventé en 1921. George Gershwin y aurait composé les premiers accords d’Un Américain à Paris.Ernest Hemingway, Francis Scott Fitzgerald, Rita Hayworth ou Ava Gardner étaient des habitués… Le Harry’s New York Bar a été et reste le lieu des Américains à Paris. Premier bar à cocktails d’Europe, il ne compte qu’une vingtaine de tables et 15 places au comptoir, mais sa renommée est mondiale et il s’impose toujours comme un temple des classiques. Son histoire n’est pas banale. Créé en 1911par l’ancien jockey Tod Sloan, l’établissement est né sur les cendres d’un bar de Manhattan appartenant à son ami, un certain Clancy. Le couperet de la Prohibition n’est pas encore tombé aux États-Unis, mais les deux camarades de comptoir sentent bien que le vent est en train de tourner. Sloan convainc Clancy de lui vendre l’affaire et de démonter pièce par pièce, portes battantes, comptoir en acajou, boiseries murales, pour les transporter jusqu’à Paris. Le New York Bar – c’est ainsi qu’il s’appelle au début – trouve refuge entre l’Opéra et le Ritz, au 5, rue Daunou, adresse désormais bien connue des amateurs de cocktails du monde entier. Il vous reste 86.17% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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Harry's Bar à Paris : un bar centenaire aux nombreuses anecdotes ...
Harry’s Bar à Paris : un bar centenaire aux nombreuses anecdotes insolites Voilà déjà plus de 110 ans que leHarry’s New York Barfait vivre la rue Daunou dans le 2e arrondissement de Paris. Légendaire et mythique établissement d'origine américaine, leHarry’s Bara littéralement été démonté de la 7e avenue de Manhattan à New York pour être remonté rue Daunou à Paris. Considéré comme l'un des premiers bars à cocktails en Europe, leHarry's Barouvre donc ses portes au sein de la Ville Lumière le 26 novembre 1911. Derrière le comptoir, on retrouve le célèbre barman écossaisHarry MacElhone. Celui-ci reprendra l’établissement en 1924 avant de confier les rênes plus tard à son fils puis à son petit-fils. Aujourd’hui, la famille MacElhone est toujours à la tête du Harry’s Bar. C'est Franz-Arthur, né un 16 juin (1988) comme son arrière-grand-père Harry (1890), qui en est désormais à la tête. Preuve de sa renommée, leHarry’s Barest célèbre pour avoir donné naissance à plusieurs cocktails, devenus de véritables classiques du genre. On pense notamment à l’inimitable Bloody Mary, mais aussi au Side Car, au Blue Lagoon ou encore au White Lady pour ne citer qu'eux. Mais leHarry’s Barest également connu pour ses multiplesanecdotes insolites. Ainsi, saviez-vous que l’institution a été le premier bar parisien à proposer à sa clientèle du Coca-Cola ? Pour continuer dans la tradition américaine, le bar à cocktails a également servi les premiers hot-dogs à Paris, après avoir acheté en 1933 à l’Exposition internationale de Chicago, une machine dédiée à ces fameux «chiens chauds». Fort de sa réputation à l'époque, leHarry's Barcomptait parmi ses habitués plusieurs personnalités, comme la créatrice de modeCoco Chanel, l’écrivainJean-Paul Sartreou encore l’écrivain aventurierErnest Hemingway. D'ailleurs, l’établissement a décidé d’apposer une plaque métallique en hommage à l'auteur américain sur son tabouret favori. Le boxeur italienPrimo Carneralui aussi également les passages au Harry's Bar, au point d'offrir ses gants à l'établissement dans les années 50. Ceux-ci sont donc fièrement suspendus dans le bar. En 1953, leHarry’s Bardécide d’installer dans son établissement un poste de télévision afin que ses clients puissent suivre en direct le couronnement d’Elizabeth II en Grande-Bretagne. Mais le propriétaire constate rapidement que le silence s'empare de la salle. Pire, personne ne consomme pendant cette retransmission. Alors, considérant la télévision comme un objet anti-convivial, le propriétaire du bar décide de ne la rallumer qu’au moment des élections. En parlant des élections justement, leHarry’s Barest également connu pour avoir instauré, dès 1924, un vote factice. L’idée ? Débutant un mois avant le jour officiel du vote aux États-Unis, ce système permet aux Américains de passage à Paris de voter. Les résultats provisoires sont alors affichés régulièrement sur le miroir du bar. Baptisé le «straw vote», cet événement fête cette année ses 100 ans ! Et le «straw vote»...
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